La peur : ce monstre familier qui nous veut du bien
Exploration en cinq dimensions, de la chair à la culture, de l’intime au collectif Chapeau Certains sentiments s’invitent sans prévenir et refusent de repartir. La peur est de ceux-là. Elle se glisse dans nos veines, colonise nos gestes, se cache derrière nos pensées. Elle est à la fois sirène d’alarme et boulet aux chevilles. Et si, au lieu de la fuir, nous apprenions à l’écouter ? Voici cinq manières de la traverser : par le corps, l’esprit, la société, la culture et l’histoire. 1. Dimension biologique – La peur comme signal de survie La peur surgit avant même que nous ayons le temps de réfléchir. Le corps se crispe, le souffle s’arrête, le cœur cogne. C’est le système nerveux autonome…
