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La dépression expliquée avec humour !

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Mesdames, messieurs, amis déprimés et déprimables,

Bienvenue dans ce grand cabaret de la mélancolie moderne, sponsorisé par le DSM-5, ce petit grimoire des malheurs humains rédigé par un gang de psychiatres en costume trois-pièces, armés de stylos Bic et d’une inébranlable foi dans les statistiques. Ah, le DSM-5 ! C’est un peu le Larousse de la détresse. Vous savez, ce bouquin qui transforme une simple mauvaise journée en une pathologie reconnue avec un code de remboursement par la Sécu.

Les critères diagnostiques : ou comment on devient un cas clinique

Commençons par les critères diagnostiques de la dépression selon notre précieux DSM-5. Attention, préparez-vous à vous reconnaître dans au moins trois critères, car apparemment, être un humain normal, c’est déjà suspect. Pour mériter l’étiquette « dépression majeure », il faut :

  1. Être triste presque tout le temps (vous savez, comme quand votre équipe préférée se fait éliminer en demi-finale).
  2. Perdre tout intérêt pour les trucs qui vous faisaient plaisir. Netflix ? Déjà vu. Bouffe ? Pas faim. Sexe ? À quoi bon, je suis fatigué.
  3. Avoir des insomnies ou, au contraire, dormir comme un koala sous sédatif.
  4. Perdre du poids sans même essayer. Une dépression, c’est un peu comme une séance gratuite chez Weight Watchers.
  5. Se sentir coupable pour des trucs que personne ne vous reproche, genre avoir terminé le Nutella en 2016.
  6. Avoir des pensées morbides : « Et si je me jetais sous un tramway ? » Mais bon, avec les retards des transports en commun, on a le temps de changer d’avis.

Ajoutez-y un petit cocktail d’irritabilité, de fatigue et de difficulté à vous concentrer, et hop, vous décrochez un diagnostic. Bravo, vous êtes désormais un membre officiel du club des déprimés !

Les causes de la dépression : un complot universel

Alors là, le DSM-5 n’est pas très fun. Entre nous, ils auraient pu pimenter un peu la chose. Genre, un tableau récapitulatif :

  • Biologique : Un cerveau qui fait des siennes, des neurotransmetteurs qui jouent à cache-cache et des gènes qui vous regardent en mode : « C’est pas ma faute, c’est l’héritage familial. »
  • Psychologique : Là, c’est une vraie boîte à outils des malheurs. Bien sûr, l’enfance difficile est une star du genre, mais ce n’est que le début. Il y a aussi :
    • Les traumatismes de la vie adulte : harcèlement au travail, ruptures amoureuses, ou cette fois où vous avez ouvert un compte TikTok et tout le monde s’est moqué de vous.
    • Les croyances limitantes : ce petit refrain intérieur qui vous murmure : « Tu n’y arriveras jamais » à chaque fois que vous essayez quelque chose de nouveau.
    • L’incapacité à gérer le stress : entre la charge mentale, les mails non lus et les machines à laver qui tombent en panne, on a de quoi craquer.
    • Les distorsions cognitives : ce talent que vous avez à tout voir en noir, même les jours où il y a un arc-en-ciel.

Bref, c’est un peu comme si votre cerveau avait pris des cours du soir pour devenir votre pire ennemi.

  • Social : Votre boss qui vous prend pour un paillasson humain, le prix des loyers parisiens qui ferait déprimer un millionnaire ou encore votre voisin qui écoute du Jul à 2h du matin.
  • Climatique : En hiver, il fait gris ; en été, il fait trop chaud ; au printemps, y a le pollen. Bref, une dépression saisonnière en quatre saisons.

Les traitements : entre espoir et absurde

Alors là, attention, on sort les grandes armes !

  • Les antidépresseurs : Ces molécules jouent les pompiers chimiques dans votre cerveau en rétablissant la paix entre les neurotransmetteurs. On a les ISRS (les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine), idéaux pour les amateurs de sérotonine, et les tricycliques pour les nostalgiques des années 70. Attention, il faut parfois plusieurs semaines pour ressentir leur effet, alors patience, hein !
  • Les anxiolytiques comme le Lexomil : Ces joyeux compagnons ne soignent pas la dépression, mais calment l’anxiété qui l’accompagne parfois. Imaginez un parapluie dans une tempête : ça protège temporairement, mais ça ne répare pas les dégâts.
  • La psychothérapie : Ah, la psychothérapie ! C’est un peu comme le buffet à volonté des approches thérapeutiques : il y en a pour tous les goûts. Petit tour d’horizon :
    • La thérapie cognitive et comportementale (TCC) : Vous apprenez à dompter vos pensées négatives en les remplaçant par des pensées rationnelles. Exemple : au lieu de vous dire : « Je suis nul », vous apprenez à penser : « Je suis nul, mais pas pour tout. »
    • La psychanalyse : Vous vous allongez sur un canapé et partez explorer votre inconscient. Ça peut durer plusieurs années, mais ça fait chic de dire : « Mon psy m’a expliqué que tout vient de mon complexe d’Œdipe. »
    • La thérapie de pleine conscience (mindfulness) : Vous vous concentrez sur l’instant présent, sans jugement. Idéal pour apprécier le bruit des feuilles… ou celui de votre voisin qui perce un mur.
    • La thérapie EMDR : Oui, c’est étrange. Vous suivez des mouvements avec vos yeux pendant qu’on travaille sur vos souvenirs traumatisants. Ça ressemble à de la magie, mais apparemment, ça marche.
    • La thérapie humaniste : On célèbre vos forces et vos valeurs uniques. C’est un peu comme avoir un psy qui joue les cheerleaders : « Vous êtes formidable ! »
  • Les activités physiques : Courir pour chasser la tristesse. Un concept absurde, mais apparemment, ça marche. On appelle ça le dopage au jogging.
  • La luminothérapie : Vous vous installez devant une lampe en mode « poulet rôti ». Très efficace, sauf si vous oubliez de payer la facture d’électricité.
  • Les médecines douces : Yoga, méditation, tisane de camomille… Ça fait du bien.

Pour les cas plus sévères, il y a l’électroconvulsivothérapie. Oui, ça fait peur, mais parfois, ça marche mieux qu’une soirée Netflix.

Voilà, mes amis. La dépression, c’est un peu le grand loto de la tristesse : personne ne veut y jouer, mais tout le monde finit par y passer. Alors si vous êtes dans ce club très sélect des « déprimés du DSM-5 », rappelez-vous que l’humour, lui, est toujours gratuit. Et surtout, c’est le seul remède sans effet secondaire. À part, peut-être, quelques rides au coin des yeux. Mais bon, mieux vaut des rides de rire que des cernes de fatigue, non ?

Allez, courage, on est tous dans le même bateau, même s’il prend l’eau.

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